Argonne - Les libellules

Les libellules (odonate ou odonatoptère) est un frêle insecte aux couleurs irisées. Il existe 2 sous-ordre, les  demoiselles (Zygoptère) et les libellules vraies (anisoptère). Ses ailes et sa queue sont démesurées, mais c'est surement tout le charme des libellules. Son port est gracieux surtout lorsqu'elle se pose sur un végétal. Les pêcheurs sont des privilégiés pour les observer car les libellules font de longues poses en équilibre sur la plume de la ligne, la pointe du scion. Ses quatre ailes (translucides) sont toutes indépendantes, ce qui leur permet de réaliser quelques acrobaties. En Argonne, elles sont bien représentés, aidées par la présence de nombreuses zône humides, endroits de prédéliction de ces insectes. En effet, à l'état larvaire, elle est aquatique. A l'Etang de Belval en Argonne, ce sont plus de 40 espèces qui ont été recensées.

Une belle approche de l'observation des insectes en Argonne, avec ces magnifiques photos, qui donnent envies de regarder les libellules et autres insectes d'un peu plus près - De quoi apprécier l'harmonieux et fragile équilibre de la nature.

Si des personnes pouvaient nous aider à les identifier.

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Sublimée par la rosée.

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Une belle preuve d'amour.

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Un joli texte de François FABIE pour décrire la libellule.

Recueil : Fleurs de genets

Ma libellule

En te voyant toute mignonne,
Blanche dans ta robe d'azur,
Je pensais à quelque madone
Drapée en un pan de ciel pur ;

Je songeais à ces belles saintes 
Que l'on voyait, du temps jadis, 
Sourire sur les vitres peintes, 
Montrant du doigt le paradis ;

Et j'aurais voulu, loin du monde
Qui passait frivole entre nous,
Dans quelque retraite profonde,
T'adorer seul à deux genoux...

Soudain, un caprice bizarre
Change la scène et le décor,
Et mon esprit au loin s'égare
Sur de grands prés d'azur et d'or,

Où, près de ruisseaux minuscules, 
Gazouillants comme des oiseaux, 
Se poursuivent les libellules, 
Ces fleurs vivantes des roseaux.

- Enfant, n'es-tu pas l'une d'elles 
Qui me suit pour me consoler ? 
Vainement tu caches tes ailes :
Tu marches, mais tu sais voler.

Petite fée au bleu corsage, 
Que je connus dès mon berceau, 
En revoyant ton doux visage, 
Je pense aux joncs de mon ruisseau !

Veux-tu qu'en amoureux fidèles
Nous retournions dans ces prés verts ?
Libellule, reprends tes ailes,
Moi, je brûlerai tous mes vers ;

Et nous irons, sous la lumière 
D'un ciel plus frais et plus léger, 
Chacun dans sa forme première, 
Moi courir, et toi voltiger.

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/francois_fabi/francois_fabi.html

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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