Villages détruits
Le versant ouest de l'Argonne s'étale en pente douce pour se confondre avec la Champagne "Pouilleuse" (nom issu de la plante le pouillot, genre de thym sauvage, qui abondée sur ces terres), d'ailleurs, il n'est pas simple à ce jour de fixer une limite à ces deux entités géographiques.
Durant la Guerre de 14-18, dans la continuité du front argonnais (flanc ouest avec La Gruerie, le Bois de Ville), la première élévation qui est La Main de Massige et où monts et buttes s'étirent jusqu'a vers la Butte de Souain à une altitude flirtant avec les 200m. Ce relief va devenir dés les premières semaines de guerre une ligne de points stratégiques à défendre à tout prix.
Pour certains villages situés dans les vallons, dont ceux de La Dormoise et du Ruisseau du Marson, leur sort sera irrémédiablement lié aux attaques et aux contre-attaques plus destructives les unes que les autres. A la fin de la guerre, les cinq villages, Le Mesnil les Hurlus, Les Hurlus, Perthe les Hurlus, Tahure et Ripont ne seront pas reconstruits. La zone deviendra un "no man's land" (zone rouge), puis un camp militaire, avec pour appellation - Camp militaire de Suippes. Pour que les noms de ces villages ne soient pas oubliés à jamais, ceux aux alentours ont ajouté le nom de ces villages détruits.
Ferme de Beauséjour
Sous la terre, le carrelage de l'ancienne ferme.
Le Mesnil les Hurlus
Les Hurlus
Perthes
L'ecole
Le Café Simon
Entonnoir entre Perthes et Tahure
Tahure
Les marches de l'église
Le cimetière allemand
Date de dernière mise à jour : 09/11/2017
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